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Édito : Covid-19, déjà un an... [Février 2021]


Depuis un an, notre pays, l’Europe et le monde entier vivent au rythme de l’épidémie de Covid-19. C’est en effet le 14 février 2020 que le premier décès lié à l’épidémie a été recensé en France. Il s’agissait d’un touriste chinois. Le premier décès français sur notre sol arrivera quelques jours plus tard.


Depuis un an, l’ensemble de notre personnel soignant se bat héroïquement pour sauver des vies, et il continue, aujourd’hui encore, de le faire sans relâche.


Depuis un an, la vie des français est profondément bouleversée. Entre confinements, couvre-feu, fermetures des lieux culturels, bars et restaurants, ou encore port du masque généralisé, de nombreuses mesures sont venues restreindre nos libertés pour lutter contre l’épidémie.


Depuis un an, notre économie traverse une crise sans précédent, de nombreuses entreprises ayant dû réduire ou cesser leur activité, plongeant ainsi des millions de personnes dans l’incertitude la plus totale.


Le combat est encore loin d’être gagné, mais depuis quelques semaines, l’espoir que nous partageons tous de retrouver une vie normale renait avec l’arrivée des différents vaccins. Je vous l’assurais d’ailleurs déjà dans ma vidéo de vœux pour cette année 2021 : la vaccination constitue notre sortie de crise.


Et les français ne s’y sont pas trompés, ils ont même fait mentir les sondages. Alors que l’on nous assurait d’une défiance sans précédent à l’égard de ces vaccins, ils ont dès les premiers jours été des millions à effectuer les démarches pour obtenir un rendez-vous pour se faire vacciner.


Dès lors, l’inquiétude a grandi quant à notre capacité à réussir cette campagne de vaccination dont le retard à l’allumage n’est pas sans nous rappeler le fiasco qui a entouré les commandes de masques au début de l’épidémie, il y a un an…


Comment expliquer que la France ai pu se retrouver une fois encore dans une telle situation d’impréparation ? Cette défaillance logistique de l’État centralisateur est intolérable alors que les élus locaux ont de leurs côtés réussi, en un temps record, à être opérationnel pour assumer en première ligne cette vaccination. Résultat : certaines communes ont été contraintes de freiner les prises de rendez-vous, voire de fermer leurs centres, comme ce fût le cas à Friville-Escarbotin fin janvier, faute d'assurance sur la disponibilité pérenne et la livraison des doses de vaccin.


Certains verront dans ces lignes une posture d’opposant qui critique l’action du gouvernement par simple visée électoraliste. Je refuse ce procès : en tant que parlementaire, j’ai un devoir d’alerte, un devoir d’action. Ces alertes, je les ai formulées à Madame la Préfète dès les premiers signaux de défaillance de la campagne vaccinale, et je continue de faire remonter régulièrement la réalité du terrain aux services de l’État.


Le gouvernement a annoncé la montée en puissance durant ce mois de février de la campagne vaccinale. Elle est vitale. Nous avons tous intérêt à ce que la vaccination réussisse car nous avons tous intérêt à ce que notre pays sorte le plus rapidement possible de la crise dans laquelle il est plongé depuis maintenant un an. Déjà un an…

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