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Quand le gouvernement crie haro sur les automobilistes


Je ne sais si comme la future piscine de Brégançon le Président de la République et ses ministres sont « hors-sol », mais une chose est sûre, c’est qu’ils sont bel et bien déconnectés de la réalité de nos territoires. Depuis le début du quinquennat Macron ils ne cessent d’accumuler les mesures hostiles à la ruralité et plus particulièrement envers les automobilistes. D’abord en augmentant le prix des carburants, par la taxe sur le gasoil qui pénalise les entreprises et tous ceux qui ont investis dans un véhicule diesel après des années d’incitation de l’Etat, mais également par la hausse de la taxe sur l’essence dont le prix a augmenté de plus de 10 % en un an. L’augmentation du prix du contrôle technique et l’extension des normes de sécurité représentent également une charge supplémentaire adressée aux classes populaires et une atteinte au pouvoir d’achat des Français qui n’ont pas les moyens d’investir dans un nouveau véhicule ou de payer une multitude de frais pour se déplacer. Aujourd’hui le droit à la mobilité semble tout à fait restreint dans une ruralité abandonnée des services publics de transport et accablée par les taxes. Si l’on ajoute à tout cela la diminution de la vitesse autorisée sur nos routes à 80 km/h, il apparait comme évident que le gouvernement de monsieur Macron manque d‘estime et de compréhension des habitants de la ruralité par ses mesures parisiennes, déconnectées des réalités du territoire. Cette baisse de la vitesse autorisée qui est entrée en vigueur le premier juillet 2018 est une entrave supplémentaire à la survie de nos campagnes. J’ai à ce titre déposé avec bon nombre de mes collègues députés un recours pour excès de pouvoir auprès du Conseil d’Etat pour faire invalider la mesure ; je reste mobilisé pour défendre les automobilistes de notre ruralité.


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