
Hier, lors des questions au gouvernement, j'ai interpellé la ministre de la Santé sur les déclarations tonitruantes de Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire à la réforme des retraites, qui s’interrogeait publiquement sur le maintien des pensions de réversion.
Comme résumé dans cet article des Échos, cette déclaration publique avait provoqué une vague d’inquiétudes que le gouvernement et le président de la République ont essayé de calmer en garantissant leur maintien. Il fallait cependant aller plus loin, en s’assurant non seulement qu’elles ne seraient pas supprimées, mais surtout sanctuarisées pour les retraités actuels et futurs.
Le gouvernement pense peut-être nous rassurer en garantissant le maintien des pensions de réversion. Mais la suppression n’exclut pas le rabotage et vu la manière avec laquelle la question a été posée, on voit très bien que c’est pour eux une piste d’économies. Dans l’hémicycle, la ministre m’a accusé d’attiser les peurs. C’est n’est pourtant pas moi qui ai démarré cette polémique ! Si elle avait voulu éviter de faire peur aux millions de veuves concernées, elle n’aurait pas laissé son haut-commissaire franchir la ligne rouge de notre modèle social. Le gouvernement est fébrile car il ne peut plus avancer masqué, pris dans un imbroglio encore alimenté ce matin par Christophe Castaner, qui a indiqué que certaines pensions pourraient baisser. Je m’y opposerai avec force !
Vous trouverez la vidéo de mon intervention dans l’hémicycle en cliquant sur le lien suivant : https://www.facebook.com/Maquet8003/videos/2002720519741039/