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Aides à domicile : Pour une réelle reconnaissance des métiers de l'accompagnement


J’ai reçu le 29 mars dernier à ma permanence parlementaire de Friville-Escarbotin des auxiliaires de vie de L'entraide Familiale d’Abbeville qui interviennent sur tout le territoire de la Picardie maritime.


Dans une société qui vieillit, leur rôle est essentiel : elles assurent l’accompagnement des personnes en perte d’autonomie dans les tâches de la vie quotidienne. La pandémie avait d’ailleurs mis en lumière l'importance de leur travail auprès de nos ainés.


Mais comme pour beaucoup de professions, elles subissent aujourd’hui de plein fouet la flambée des prix des carburants qui fait exploser leurs frais de déplacement. Une augmentation qui, au-delà de l’impact désastreux sur le pouvoir d’achat, met également en péril la continuité même des soins qu’elles prodiguent. Alors qu’elles aiment profondément leur métier, beaucoup d’entre elles se demandent, à juste titre, si elles pourront continuer longtemps dans ces conditions.


Au fil de nos échanges, il apparait très clairement que le barème kilométrique actuellement appliqué pour leur profession et résultant d’une convention collective de 2010 ne leur permet plus de remplir leurs missions. Cette convention fixe en effet le remboursement des frais kilométriques à hauteur de 35 centimes d’euros du kilomètre : il est urgent de la revoir.


J’ai d’ores et déjà alerté le ministre de la Santé à ce sujet, et je ne manquerai pas de renouveler cet appel après les élections présidentielles au gouvernement qui sera en place.


La reconnaissance de ces métiers de l’aide à la personne passe par des actes concrets !


Il en va de l’avenir d’une profession déjà en mal de recrutement et en attente d'un véritable statut. Il en va également de la place que nous voulons accorder à nos ainés dans notre société.

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