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Nucléaire : que de temps perdu...

Le 21 mars dernier, l’Assemblée nationale a largement adopté en première lecture, par 402 voix contre 130, le projet de loi de relance du nucléaire.


Ce texte va permettre d’accélérer les procédures nécessaires au renouvellement du parc nucléaire et donc de répondre aux enjeux de décarbonation, mais aussi de compétitivité des prix de l’électricité dans la durée et de soutien à l’industrie du pays. La crise énergétique actuelle met aujourd’hui plus encore en lumière les impératifs de sécurité des approvisionnements et de compétitivité des prix.


Pourtant, nous n’aurions pas eu à accélérer quoi que ce soit si du retard n’avait pas été pris. Ce retard, le Président de la République en est le premier responsable.


Autrefois leader mondial de l’énergie décarbonée grâce à la politique énergétique visionnaire mise en place par le Général De Gaulle, la France est aujourd’hui reléguée au rang des importateurs exposés au risque de rupture d’approvisionnement.


Cette situation dramatique est le résultat de 10 années de politiques désastreuses où, au nom d’une idéologie déconnectée de la réalité, on a démantelé notre filière d’excellence nucléaire au profit d’une électricité intermittente massivement subventionnée par l’argent des Français. François Hollande a purement et simplement programmé l’affaiblissement de la filière nucléaire française, qu’Emmanuel Macron a mis en œuvre en fermant notamment Fessenheim en 2020.


En raison de cet abandon délibéré du nucléaire, nous accusons aujourd’hui des retards de maintenance de nos centrales. Résultat : alors que nous avons plus que jamais besoin de la production de ces centrales, seuls 25 des 58 réacteurs que nous disposons fonctionnent.


Je me réjouis donc de ce revirement, bien que tardif, du Président de la République, même s’il est à regretter le temps perdu et les dégâts causés à la filière et au pouvoir d’achat des Français.


J’ai pu le rappeler durant l’examen de ce texte :


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