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Réduire l’élevage de vaches pour lutter contre le réchauffement climatique ? On marche sur la tête !


Le 22 mai dernier, les magistrats de la Cour des comptes ont rendu un rapport dans lequel ils appellent à « définir et rendre publique une stratégie de réduction du cheptel bovin » pour répondre aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.


On marche sur la tête ! Cette stigmatisation de nos éleveurs doit cesser ! Comme pour nos agriculteurs, nos pécheurs ou nos chasseurs, ces procès incessants dont ils sont la cible sont le fruit d’une idéologie totalement déconnectée des réalités.


Les « sages » de la rue de Cambon oublient que diminuer notre production de lait et de viande revient à accepter que la France importe de plus en plus de produits venus de l’autre bout du monde, issus d’élevages qui ne sont pas soumis aux même normes que celles que nous imposons à nos éleveurs, et dont le bilan carbone est désastreux… Un non-sens environnemental, économique et social !


Ils oublient également que sans élevage, sans éleveurs, les millions d’hectares de prairies qu’ils entretiennent et qui jouent un rôle essentiel dans la captation du carbone et le maintien de la biodiversité disparaitraient.


Plus que jamais, nous avons besoin de nos éleveurs et de nos agriculteurs. Sans eux, pas de souveraineté alimentaire. Sans eux, c’est la vie économique et sociale de nos campagnes qui est mise en péril. Sans eux, nous ne parviendrons pas à répondre aux défis environnementaux et climatiques de notre temps. Nos éleveurs et nos agriculteurs s’adaptent sans cesse pour répondre aux exigences toujours plus fortes de la société. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si aujourd’hui, notre modèle agricole est le plus écologique du monde.


Alors que beaucoup de nos éleveurs et de nos agriculteurs baissent les bras, c’est bel et bien de notre soutien et de notre reconnaissance dont ils ont besoin, pas de mises en cause caricaturales de la part d’une haute administration dont on se demande bien de quoi elle se mêle ! À croire qu’il n’y a pas de sujet budgétaire plus urgent à examiner…

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