La crise sanitaire que nous traversons a mis en lumière les différences profondes qui existent entre les jeunes dans notre pays quant à l’accès à une éducation de qualité. Entre classes fermées, décrochage scolaire, inégalités entre zones urbaines et rurales, ou fossé toujours plus grand entre établissements privés et publics, cet écart éducatif continue malheureusement de se creuser.
Résultat : 23% des jeunes ruraux ne poursuivent pas d'études supérieures, contre 15% au niveau national. Il est plus que jamais temps d’agir en augmentant les moyens alloués aux territoires ruraux en souffrance !
J’ai donc interrogé sur le sujet le Ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des sports mardi 11 mai lors de la traditionnelle séance de questions au gouvernement. Et celui-ci partage mon constat : « nous devons faire quelque chose pour l’école rurale ».
Le Ministre se targue également d’avoir créé des postes supplémentaires alors que le nombre d’élèves diminue. Mais qu'en sera-t-il demain ?
Chaque classe maintenue dans nos campagnes est le fruit du combat des parents d’élèves et des élus locaux, un combat qu’ils doivent mener presque chaque année, sans solution sur le long terme.
Nos territoires ruraux n’ont plus le temps pour les expérimentations et ont besoin dès maintenant de réponses concrètes et durables !