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Érosion du trait de côte : mon interview sur France 3 Picardie

Dernière mise à jour : 27 nov. 2023


Dimanche 12 novembre dernier, j’étais l’invité de l’émission "Dimanche en Politique" de France 3 Picardie. L’émission tournée à Cayeux-sur-Mer et Fort-Mahon-Plage était consacrée à la problématique de l’érosion côtière, sujet crucial pour notre littoral picard.


Aujourd’hui, un cinquième du littoral français est soumis à l’érosion côtière. Ce phénomène naturel, amplifié par le changement climatique, amène à repenser les choix d’aménagement des territoires littoraux exposés pour s’adapter en anticipation.


Il est notamment urgent de simplifier les règles et les procédures qui nous empêche de mettre en œuvre les solutions face au risque de submersion marine et la montée des eaux. C’est d’ailleurs le cas sur notre littoral picard où la mise en œuvre de la phase opérationnel du Programme d’actions de prévention des inondations (PAPI) Bresle-Somme-Authie porté par le Syndicat Mixte Baie de Somme Grand Littoral est aujourd’hui au point mort en raison de contraintes réglementaires en décalage avec la réalité de notre territoire.


Nécessaires simplifications réglementaires, mais aussi financement, urbanisme de résilience et gestion du risque : autant de sujets que j’ai pu aborder durant cette émission. Vous pouvez la voir ou la revoir en intégralité juste ici : https://www.france.tv/france-3/hauts-de-france/dimanche-en-politique-picardie/5374137-cote-picarde-faire-face-a-l-erosion.html


Voici un extrait vidéo de cette émission dans lequel j'évoque notamment les projets de dépoldérisation de la ferme de la Caroline et de rehaussement de la digue de la Gaîté nécessaires à la sécurisation de Cayeux-sur-Mer face aux risques d'inondations :


Malgré leurs bénéfices environnementaux, ces projets sont aujourd'hui au point mort à cause d'une norme environnementale : la compensation des atteintes à la biodiversité, consacrée aux articles 163-1 et suivants du code de l'environnement. Les mesures compensatoires sont impossibles à mettre en œuvre dans le cas présent, compte tenu des surfaces concernées, à tel point que le comité de pilotage réuni le vendredi 16 juin dernier a envisagé de reporter ces travaux. La conséquence directe étant de laisser la commune sous la menace d’une submersion marine.


Le fait qu'une loi environnementale contraigne les élus locaux à abandonner un projet à la fois vertueux pour l'environnement et nécessaire à l'impérieuse protection de nos concitoyens me semble contraire à l'intention du législateur. C'est la raison pour laquelle j'ai demandé l'intervention de la première ministre pour prendre les dérogations nécessaires à ce que cette norme s'exprime en cohérence avec son objectif, c'est-à-dire qu'elle n'empêche pas la réalisation conjointe de ces deux projets.

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